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Amelia Fly
20 janvier 2019

Elisa Morel (4)

 Je crois que je ne me suis jamais senti aussi vide. Il est parti. Comme ça. Il m'a laissé seule. Seule face à ce monde en ruine. Il a disparu avec le peu de joie qui remplissait encore mes journée. Au mon dieu, Papa ! Pourquoi ! Pourquoi tu es parti !

Et moi qui croyait que ma vie autrefois si heureuse ne pouvait pas devenir plus malheureuse encore. Je n'ai pas voulu partir avec ma mère. Je savais que ça lui briserai le coeur. Mais je ne lui en veux pas pour ce qui c'est passé, je sais à quel point il était difficile de comprendre mon père, et quel point la situation devait la strésser. Je ne me fait pas de soucis pour elle. Ma soeur est avec elle et je sais qu'elle retrouveras vite son assurance. Quant-à-moi, je ne perd pas espoir. Je vais continuer mes études à Lyon. Maintenant que j'ai droit aux rations, le seul argent qu'il nous reste ce sont les maigres économie de mes parents, il ne faut surtout pas que je les gâche. Une fois mon diplôme en poche, je pourrais trouver un travail digne de se nom pour que mamère et ma soeur puivent vivre sereinement.

Mais ...

J'ai beau essayer ...

Essayer de me convaincre que c'est la seule chose à faire...

Je ne peux pas le laisser partir...

"Elisa ?"

La voix d'Antoine m'a d'un coup tiré de mes pensées. En se moment je n'arrive plus à me concentrer sur rien. Je ne l'ai même pas entendus arrivé.

"Pardon... J'étais encore dans la lune, tu disais ?"

"Rien, Elisa... Je n'ai rien dit... Mais tu m'inquiète..."

"Tu n'a pas as t'inquièter, tout va bien." dis-je en esquissant un sourir.

"Elisa, ton père est mort ! Comment est ce que tu pourrais aller bien ?"

"Ca va bientôt faire un mois tu sais..."

"Oui je sais... mais je sais aussi que tu tenais beaucoup à lui. Et même si tu n'as rien dit je sais que ça t'as profondément bléssé de ne pas pouvoir l'enterer..."

Je n'ai pas dit mot. Tout était stricte vérité. C'était pour moi une insulte à sa mémoire que de le laissé là-bas, mais tout ce qui les intérraissaient c'était ses études ! Et même pour ça ils n'ont pas eu le courage d'y retourner ! Il aurai pu envoyer un drône ou je ne sais quoi !

Les larmes se mirent-à couler d'elle-même. J'en ais marre ! Marre de pleurer. Marre d'être triste. J'ai l'impression d'être devenue comme cette masse de gens qui avance sans but dans les souterrain pour se rendre au travail.

Il m'a pris dans ses bras. Encore une fois, j'ai pleurer toutes les larmes de mon corps. C'est plus fort que moi, je n'arrive pas à y faire face.

Je ne dors plus beaucoups ses derniers temps. A chaque fois, que je ferme les yeux je revoit mon père. A chaque fois j'espère que se serra la dernière fois, parce que c'est trop dur de se reveiller après en pensant qu'il est toujours là. Cette fois-ci je n'ai pas pu resister... Cest horrible ce qu la tristesse, et le dessepoir peuvent nous rendre faible.

***

Je me reveille tranquilement... Je n'ai pas fait de cauchemar cette fois.

Antoine est à côté de moi. C'est fou ce qu'il est mignon quand il dort. Même avec sa petite barbe mal taillée et ses cheveux qui pique dans tout les sens. Je me suis encore endormie sur son épaule, j'espère qu'il n'a pas eu trop mal, il est si mince... Enfin si il a reussi à s'endormir c'est que ca devait aller. Je n'ai pas envie de le reveiller. Je dois tellement l'embêter avec mes problème en se moment, il vaut mieux que je le laisse dormir.

Souvent je me demande comment un garçon aussi adorable que lui à pu tomber amoureux de moi. Et dire qu'au début je n'ai rien vu. C'est vrai, quoi ! Même moi je me trouve insupportable ! Je passe mon temps a me plaindre pour un rien alors que ma vie est presque parfaite...

Heureusement qu'il est là pour me soutenir. Depuis qu'Alix a rejoint sa famille en Guadeloupe et que Valentine a quitté la prépa, je me sens un peu seule. Mais Antoine est incroyable ! Galant, amical, drôle et toujours à l'écoute... Je ne sais pas comment il fait... Il me donne tellement... J'aimerais pouvoir lui en donner plus, lui montrer à quel point mon amour pour lui est immense. Mais je n'ai jamais été très douée pour exposer mes sentiments. Je ne suis bonne qu'à recevoir. Quel égoïste je fais !

Il ne se reveille toujours pas... Pourtant le soleil est déjà levé depuis un bon moment.

Attend ?! Le soleil ?!

Mais oui ! La fenêtre de sa chambre n'est pas barriquadée, et les volets ne sont même pas fermés. Le soleil rentre dans la chambre et rechauffe la pièce. On voit la poussière qui vole, comme des petites paillettes elle est éclairé par cette lumière presque iréel.

Peut être que toute cette histoire n'était qu'un mauvais rêve ...

Je sens qu'une larmes coule sur ma joue. Pourtant je ne suis pas triste... Je sais que c'est un rêve et que bientôt cette fenêtre sera de nouveau barriquader. Mais j'ai envie de profiter de se moment. J'ai l'impression que ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu. 

Je ne peux pas m'en empêcher. Il faut que j'aille voir par le fenêtre. Avec un peu de chance peut être pourrai je apercevoir un arbre ou deux, un peu de verdure. Est ce que je pourrais voir le bleu du ciel ?

Je me leve doucement. Le sol est froid sous mes pieds, mais des que je pose le pied là où le soleil éclaire, je sens une douce chaleur m'envahir. J'avais oublié à quel point c'était agréable... Je suis encore éblouie par le soleil, si je veux voir quelque chose, il faut que je me rapproche... Mes yeux me piquent, ça fait bien trop longtemps qu'ils n'ont pas reçu autant de lumière. Encore un peu...

Ca y est ! Mais ?! Qu'est ce que ..?!

C'est ... Elle est ... Cette chose ... Cette créature si majestueuse, puissante. Ses yeux sont d'un noir si profond. Un ange de la mort.

Papa ... Toi qui était tant fasciné par ses créatures, en a tu seulement déjà vu une ? J'espère de tout coeur, mon cher Papa, qu'avant que tu ne quitte ce monde tu as pu admirer ce manifique spectacle.

 

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Amelia Fly
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